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Soutenance de Yvan Moya Diez: « La formation du concept de normativité chez Canguilhem » (18 mai 2019)

 

La soutenance aura lieu le samedi 18 mai 2019 à 14h00 dans la salle 6 du Centre Panthéon, 12 Place du Panthéon, 75005, Paris (Aile Soufflot 2ème étage / ou dernier étage escalier M).

Composition du jury:

  • M. Christian BONNET, Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • M. Cornelius BORCK, Professeur à l’Université de Lübeck
  • M. Jean-François BRAUNSTEIN Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Directeur de thèse)
  • M. Guillaume LE BLANC, Professeur à l’Université Paris-Diderot
  • Mme Maria MUHLE, Professeure à l‘Académie des beaux-arts de Munich
  • Mme Judith REVEL, Professeure à l’Université Paris Nanterre
  • M. Patrice VERMEREN, Professeur Émérite à l’Université Paris 8

La soutenance sera suivie d’un pot auquel vous êtes chaleureusement conviés. Merci de bien vouloir me prévenir de votre présence afin d’en faciliter l’organisation.

Résumé de la thèse:

« La formation du concept de normativité chez Canguilhem »

Le concept de normativité a été formulé en 1943 par Georges Canguilhem, dans sa critique de l’identification du normal à la moyenne et du pathologique aux écarts, pour caractériser la normalité du vivant par sa capacité à créer des nouvelles normes de vie. À travers l’examen de ses œuvres complètes récemment publiées et des manuscrits de ses cours, nous avons identifié deux périodes de problématisations qui conduisent à la formulation de ce concept. Premièrement, dans ses premiers écrits et années d’enseignement, Canguilhem élabore, d’une part, une critique adressée aux adorateurs du fait donné, au déterminisme du milieu, et à l’autoritarisme militariste, auxquels s’oppose l’exercice de la liberté par la réflexion et les jugements de valeurs ; d’autre part, il élabore une analyse réflexive du jugement afin d’interroger les moyens dont dispose l’homme pour se créer et se transformer. Deuxièmement, dans la période de préparation de sa thèse de médecine et d’engagement dans la Résistance, sa pensée est transformée, d’une part, par l’élaboration d’une axiologie pluraliste qui engage une historicisation radicale du jugement et une critique de toute forme d’ontologie, et, d’autre part, par la mise en question des rapports entre les exigences vitales, l’action pragmatique du vivant, et la science. L’examen du normal médical et des obstacles à la connaissance biologique conduisent alors à reconnaître la polarité dynamique de la vie et à penser toute activité humaine comme une activité axiologique et créatrice de normes.

Mot clés : Georges Canguilhem, normativité, philosophie des valeurs, philosophie biologique, épistémologie historique, Kant, Nietzsche.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Pierre Fasula (13 mai 2019). Soutenance de Yvan Moya Diez: « La formation du concept de normativité chez Canguilhem » (18 mai 2019). EXeCO. Consulté le 28 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/on8b


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